Gigi et la guerre des gours
On peut en sourire... ou pas. La chronique de René Bergier du 17 février 2023.
Glups, c’est moi Gigi ! J’étais tranquillou aux sports d’hiver du côté de la Bâtie-des-Fonds quand j’ai reçu un text’eau de ma copine la carpe : « Reviens et fais fissa, y a le feu dans la vallée ». Aussi sec (façon de parler), je redescends vers mon gour du Batelier où je m’attendais à voir la ramière dévorée par les flammes, des pompiers partout et les Canadairs écoper dans la rivière… mais rien de tout ça. Ma copine n’a pas tardé à me rejoindre en nageant d’une façon bizarre. Elle m’a expliqué que, si elle ramait sur le dos, c’était parce que la situation l’avait toute retournée ; ce qui ne l’a pas empêchée de me relater les évènements.
Selon elle, s’il y a le feu dans la vallée, ce n’est pas à cause d’un incendie, mais parce que la « guerre des gours » a été déclarée. Elle m’a tout expliqué en détail..
Chronique publiée dans Le Crestois du 17 février 2023