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C’est à dire…

La chronique de Vincent Meyer du 17 mars 2023.

« Je vais rendre l’électricité si bon marché que seuls les riches pourront se payer le luxe d’utiliser des bougies. »

On prête à Edison, qui était en compétition acharnée avec Tesla, cette affirmation péremptoire. Le temps a passé, la consommation d’électricité a explosé. D’abord assise largement sur les ressources hydrauliques, puis sur les énergies fossiles et enfin, notamment en France, sur le nucléaire.

La France continue de parier sur le nucléaire malgré les terribles conséquences d’accidents gravissimes comme Tchernobyl et Fukushima, la dépendance aux minerais d’uranium de pays instables, le risque et le coût du stockage des déchets pendant des siècles, et le report du démantèlement problématique des réacteurs sur les générations à venir.

Profitant du trouble créé par la réforme des retraites, le pouvoir exécutif programme la construction de six EPR2...

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Chronique publiée dans Le Crestois du 17 mars 2023