On peut en sourire... ou pas. La chronique de René Bergier du 12 mai 2023.

Glups, c’est moi Gigi ! Vous avez dû remarquer que tous ces grands savants de la médecine qui vous ont abreuvé de leur science durant deux ans ne font plus aujourd’hui la une (ni même la deux) des médias. Maintenant qu’ils sont retournés dans leurs cabinets médicaux ou leurs laboratoires de recherches et que les journalistes ont trouvé d’autres sujets d’inquiétude, celui qui avait provoqué ce trop plein d’informations et de stress, a lui aussi disparu. Vous savez, la petite bestiole qui avait contaminé toute la planète, sauf peut-être les esquimaux que l’on n’a jamais entendu se plaindre ; cette petite bestiole dont on ne savait presque rien, mais dont tout le monde parlait : Omicron !

Mais où a-t-il bien pu passer ? Récemment, j’ai cru entendre à nouveau son nom au cours d’une réunion en plein air de vos semblables : « Omicron, démission ! Omicron on aura ta peau ! » Alors que moi je pensais que ce foutu virus, vous l’aviez occis à coups de seringues depuis longtemps, voilà qu’il refait surface..

Chronique publiée dans Le Crestois du 12 mai 2023