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C’est à dire...

La chronique de Vincent Meyer du 22 septembre 2023

Il est aujourd’hui de bon ton de dénigrer le développement personnel. Comme une mode post new age qui passera. Voltaire, qui buvait jusqu’à cinquante tasses de café par jour, reprocha à Madame de Sévigné d’avoir dit : « Racine passera comme le café », une phrase qu’elle n’a, en fait, jamais prononcée ni écrite !

Le développement personnel n’a cessé de croître et de se diversifier. C’est devenu un business mondial particulièrement juteux. Avec ses charlatans, ses fans, ses gourous, ses experts, ses enseignants. Pendant que des consultants indépendants, besogneux et sincères, triment à réseauter pour trouver des adeptes pour leurs petits stages, de gros cabinets se sont emparés des formations les plus rémunératrices. Lors de la ruée vers l’Ouest, ce ne sont pas les chercheurs d’or qui ont fait fortune, mais les vendeurs de pelles et de pioches, ainsi que les investisseurs dans le chemin de fer et les premiers puits de pétrole.

Certes, le développement personnel est d’abord une affaire. Mais c’est surtout une affaire… personnelle ! Peu importe que l’on soit pour ou contre...

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Article publié dans le Crestois du 22 septembre 2023