C’est à dire...
La chronique de Vincent Meyer du 26 octobre 2023
Sur notre planète école, pendant 200 000 ans, les animaux humains se sont servis de leur instinct et de leurs sens. Ils y ont gagné leur survie dans un monde hostile et dangereux. L’odorat y a fortement contribué. Avec leur nez, nos très lointains aïeux pouvaient suivre une piste, renifler un danger, identifier une proie. La sédentarisation, l’émergence des civilisations et l’urbanisation ont privilégié certains sens au détriment des autres. Nous avons occulté les immenses vertus de l’odorat qui demeurent largement opérationnelles dans le reste du règne animal. Le chat et le chien, bien que domestiqués, sont d’habiles renifleurs. Bien sûr, nous apprécions moult senteurs, parfums, fumets, et nous captons, inconsciemment, des bouquets d’hormones qui participent à l’attraction sexuelle.
Mais nous sommes loin du compte. Car nous avons, exagérément, privilégié l’ouïe et la vue...
Article publié dans le Crestois du 6 octobre 2023