C’est à dire...
La chronique de Vincent Meyer du 19 janvier 2024
Il paraît que 2024 est une année bissextile. Je pensais, jusqu’à peu, qu’il s’agissait d’une année à 366 jours, le jour de plus étant le 29 février. Mais, j’ai réalisé que bissextile veut dire, littéralement, deux fois sixième. Quel rapport ? Intrigué, j’ai fouillé un peu.
En 46 avant Jésus Christ, César mit en place le calendrier julien à 366 jours une année sur quatre. À l’époque, l’année commençait le 1er mars, les mois de septembre (septième mois) à décembre (dixième mois) en gardent la mémoire. On comptait alors les jours du mois en référence au début du mois suivant. Par exemple 28 mars se désignait par le quatrième jour avant avril. César n’a pas « rajouté » un jour une fois tous les quatre ans, mais en a « doublé » un, et précisément le sixième jour avant mars. Ce « sixième » était donc compté deux fois.
CQFD ? Pas si simple ! Ce calendrier a été remplacé par le calendrier grégorien en 1582 pour un meilleur ajustement avec le cycle solaire...
Article publié dans le Crestois du 19 janvier 2024