Laissez la gestion de l’eau aux communes pour éviter la spéculation boursière
Lettre ouverte du 9 février 2024 d’Alain Delforge à mesdames et messieurs les maires de la Drôme.
À l’heure actuelle, l’appropriation de l’eau passe inaperçue aux yeux de celles et ceux qui ont toujours l’illusion de son abondance. Le 7 décembre 2020, l’eau entrait à la bourse de Chicago, ouvrant la voie à la marchandisation de cette ressource vitale. Et surtout à la spéculation. Selon Riccardo Petrella, fondateur du fameux groupe de Lisbonne (un groupe composé de dix-neuf membres qui se sont donnés pour mandat de réfléchir à la concurrence dans le monde contemporain, NDLR), « c’était la première fois que cette ressource vitale n’était plus seulement considérée comme une marchandise qu’on peut acheter et vendre, mais aussi et surtout comme une valeur financière sur laquelle on peut spéculer. »
Face à cela, et comme je l’ai souvent exprimé dans ces colonnes, la disparition des communes poursuit son petit bonhomme de chemin...
Tribune publiée dans Le Crestois du 9 février 2024