On peut en sourire... ou pas, une chronique de René Bergier du 16 février 2024.

Voilà c’est fait ! Après les péripéties politico-médiatiques, le remaniement gouvernemental remanié (ce qui a conduit à un élargissement du rétréci) et les tracteurs bien rangés, tous les ministres et leurs assistants sont enfin en poste. Ce pataquès durant lequel chacun voulait communiquer des noms avant l’heure, nous a donné, à mes copains du gour et à moi, l’idée de constituer un gouvernement à notre sauce. Attention, c’est du lourd ! Nous avons « nommés » des inconnus, comme des têtes reconnaissables ainsi que quelques revenants contemporains... ou de l’au-delà. Et devinez qui a été désigné le premier d’entre eux ? votre serviteur. Gigi, chef des maquignons ! Ça pète. « De Matignon » m’a repris ma copine la carpe ; « Si tu veux ». Fort de cette nomination, j’ai tout de suite pris une décision qui - vous l’aurez deviné - a été celle de démolir la passe à poissons, laquelle nous empêche de faire des remous. Petit tour d’horizon sur les principales nominations et sur nos élucubrations...

Tribune publiée dans le Crestois du 16 janvier 2024