Tribunes : l'expression libre de nos lecteurs

                

« Tu nous trouves prétentieux d’oser tout réinventer, pas vrai ? »

Lettre ouverte du collectif Avant l’orage, distribué dans les boîtes aux lettres de Crest.

Chère génération d’avant,

Ça fait longtemps que je ne t’ai pas parlé. C’est vrai que je ne viens plus beaucoup te voir, tu n’aimes pas mes écrans, je n’aime pas tes jugements. Je ne sais pas vraiment quand ça a commencé, à quel moment toi et moi on a cessé de se parler.

On fait du bruit mais on ne s’entend plus, pour toi je piaille, pour moi tu grondes, la plupart du temps on se toise chacun dans notre monde. Alors on se masque comme on se manque, pour mieux cacher le fossé qui nous sépare. Celui qu’on a creusé au fil des années, par tabou, par pudeur.

Mais aujourd’hui je prends la plume, ou plutôt le clavier et je t’écris cette lettre ou ce plaidoyer. Je ne peux pas faire sans toi, je veux plus faire sans toi. Parce que si des années de vie nous séparent, c’est la même heure à notre horloge. Peu importe l’ampleur de notre passé, aujourd’hui on doit se battre pour ce monde qui est en train de nous échapper...

La suite de cette tribune est réservée aux abonnés numériques. Connectez-vous dans la colonne à droite ou abonnez-vous.

Tribune publiée dans Le Crestois du 1er mars 2024

Haut et bas de page Rubriques FAUCHOT Baptiste

Nous utilisons des cookies sur notre site web. Certains d’entre eux sont essentiels au fonctionnement du site et d’autres nous aident à améliorer ce site et l’expérience utilisateur (mesure de l'audience). Vous pouvez décider vous-même si vous autorisez ou non ces cookies. Merci de noter que, si vous les rejetez, vous risquez de ne pas pouvoir utiliser l’ensemble des fonctionnalités du site.