Pour de vraies ruptures, c’est à nous d’agir
Tribune du 28, juin 2024 de Camille Pierrette.
Tant qu’il n’y aura pas suffisamment de personnes déterminées pour faire vivre la politique au quotidien et se battre pour basculer vers la démocratie (directe) et l’égalité sociale (donc en gros désarmer l’État, le capitalisme et les gouvernements), il n’y aura pas de véritables ruptures et on continuera de s’enfoncer dans l’autoritarisme, l’ultra-capitalisme, les vaines luttes fratricides, la précarisation, l’écocide, les catastrophes climatiques, avec en prime risques de guerres généralisées. Actuellement, les minorités rebelles et actives ne font pas le poids, elles peuvent juste, parfois, ralentir la Machine ou arracher des victoires localisées. Elles peuvent juste maintenir quelques brèches et refuges, quelques repères, mais en aucun cas renverser la vapeur. À chacun.e de cogiter, de prendre ses responsabilités et de choisir ses priorités...
Tribune publiée dans Le Crestois du 28 juin 2024