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Du fourneau aux pissenlits

On peut en sourire... ou pas. Chronique du 18 octobre 2024 de René Bergier

Gigi ayant dû s’absenter quelque temps pour se faire raboter la dorsale, je prends le relais. Sans vouloir parodier Jean d’Ormesson, dont je suis un admirateur de la plume, je vais vous conter une aventure en partie imaginaire qui a émaillé mon rêve de devenir un grand cuisinier...

Attelé au fourneau, je préparais un plat que je pensais digne d’un étoilé. Pour agrémenter ma recette sans me mettre la rate au court-bouillon, j’ai voulu ajouter du beurre dans les épinards. C’est là que le vieux chef est arrivé et a ramené sa fraise. Il a mis les pieds dans le plat et a tout chamboulé dans ma préparation. Ne voulant pas me faire rouler dans la farine, je lui ai dit de se mêler de ses oignons et de mettre de l’eau dans son vin.

Il a insisté...

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Chronique publiée dans Le Crestois du 18 octobre 2024

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