« Ricco, ferme ton caquet ! »
On peut en sourire… ou pas, une chronique de René Bergier.
Tout le monde sait que nous, les poissons d’eau douce, n’émettons pas de sons perceptibles à l’oreille nue... D’ailleurs, ne dit-on pas « muet comme une carpe »? Cette singularité éviterait d’ailleurs à quelques uns de dire des con... Bon, je ne suis pas là pour vous parler de certains locataires du Palais Bourbon, mais de ces animaux qui ont la parole – ou plutôt le chant – facile.
C’est le cas de Ricco, ce brave coq nain isérois qui, après Maurice (son congénère de l’île d’Oléron), se voit convoqué au tribunal en janvier prochain, accusé par sa voisine de tapage diurne. Cette dernière trouve, en effet, le gallinacé trop bruyant ; lui, qui prend à cœur sa mission de sonner le réveil pour toute la basse-cour...
Tribune publiée dans Le Crestois du 22 novembre 2024