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L'argument du râle d'eau

Lettre ouverte de Philippe Gasparini au préfet, 24 janvier 2025

Si j’en crois l’hebdomadaire Le Crestois, vous avez présenté vos vœux à la presse le 10 janvier dernier. À cette occasion, vous avez avoué que, face à la question de la chasse dans la réserve des Ramières, vous étiez « comme une poule devant un œuf (sic) ». Vous vouliez sans doute dire « comme une poule qui trouve un couteau », mais, n’ayant pas trouvé de couteau, il vous était difficile de trancher.

Pour élargir le problème, ou noyer le poisson, vous avez ensuite établi un parallèle entre la perturbation causée par la chasse à la faune sauvage et le dommage qu’un randonneur ou un baigneur pourrait occasionner à un « nid de râle d’eau », et vous vous êtes demandé s’il ne faudrait pas, tant qu’à faire, réglementer l’accès de tous à la réserve. On ne pourrait donc pas limiter les droits de quelques chasseurs sans leur offrir une contrepartie : la liberté de « dizaines de milliers de personnes ». Un chiffre qui semble sorti d’un chapeau pour étayer un argumentaire de négociation...

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Article publié dans Le Crestois du 24 janvier 2025