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Marchés publics : « Moi, je vote pour le local »

Tribune du 18 juillet 2025 de Rodolphe Dejour pour Crest’on l’avenir.

Trop, c’est trop. Il est temps de dire stop au réflexe pavlovien du « moins-disant », ce poison lent de nos marchés publics. Ces appels d’offres où seule la ligne budgétaire compte, où l’on confie nos travaux, nos repas, nos fournitures à des entreprises venues d’on ne sait où, simplement parce qu’elles ont coché la bonne case au bon prix. Et pendant ce temps, les entreprises du pays crestois et de la vallée de la Drôme – nos artisans, nos producteurs, nos PME – regardent passer les marchés publics comme on regarde passer un train dont on n’a jamais eu le billet.

Elles sont là, compétentes, réactives, engagées… Mais trop souvent écartées par un système qui confond économie et économie de bouts de chandelle. Il est temps d’oser. D’oser insérer une clause locale – ou, disons-le plus justement, une clause de proximité, de bon sens, de territoire...

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Tribune publiée dans Le Crestois du 18 juillet 2025