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L'histoire du journal et de l'imprimerie - Modernisation de l'imprimerie

Index de l'article

Après l’amélioration du contenu rédactionnel du journal, le second chantier qui s’imposait de manière urgente était de doter l’imprimerie d’un matériel plus adapté. Après la presse-cylindre Koenig et Bauer, ce fut l’acquisition d’une Linotype, puis d’une seconde. En évoquant ces dernières années du «plomb», il faut citer Madame Barret, notre voisine et employée façonnière et les compositrices qui ont secondé mes parents. Pourquoi toutes des femmes? Je n’ai jamais posé la question. Je me souviens de la fierté de mon père qui avait formé Monique Gauthier, la première «typote» de la Drôme à obtenir ce difficile CAP de compositrice devant pas mal d’hommes. Avec elle, sa soeur, Pierrette, et aussi Mmes Duron, Suzanne Fogeron (Brocard), Marie-Claire Pinet, Nicole Ranchin, Anne Augier, Chantal Grimaud, Laure Chapignac, Sonia Bassigalupi... Le premier opérateur linotypiste (hors famille) fut Fabien Sylvain, qui devait aussi être le premier à passer du plomb à l’écran de la CR-Tronic, première photocomposeuse de 3me génération de Linotype. Les autres «hommes du plomb» furent notamment André Michelon et, avant lui, Jean Coche. Sans oublier Roland Bruyère, qui resta avec mon père jusque dans les années 70.
 
Pour mieux illustrer le journal, la nouvelle technique des photopolymères, d’abord gravées à l’alcool, puis à l’eau, fut, avec l’indispensable labo pour réaliser les films, un autre investissement important. Mais il fallait songer à l’offset, d’autant plus incontournable que les systèmes de «photocomposition» commençaient à devenir abordables. En 1982, ce fut l’achat de la première offset, une Heidelberg KOR, pour se roder à la nouvelle technique et juger du marché possible pour l’autre partie de l’activité de l’entreprise, l’imprimerie. Avec elle, Philippe Izier entrait au Crestois. Suivit l’arrivée d’une presse offset grand format pour imprimer le journal et d’un système de photocomposition moderne. Un pari, car l’investissement était important et les fonds propres, encore négatifs, rendaient difficile de plaider le dossier auprès des banques. Cela put se faire quand même grâce à la bonne solution existant à l’époque du «prêt participatif simplifié». La réussite de cette opération pariait sur un développement rapide du journal et de l’imprimerie, visant à doubler le chiffre d’affaires et la rentabilité en moins de 4 ans. Pour cela, Le Crestois (4 personnes plus mon père près de la retraite) devait renforcer son équipe d’un comptable et d’un commercial. Le premier, Jean- François Fulachier, remplacé en 1985 par Martine Moullet, relayait mon père. Le second, Jean-Paul Peraldo comme commercial. Et me permettait de me concentrer (en plus de la rédaction du journal) sur la mise en oeuvre de ces nouveaux matériels et techniques.
Un autre remerciement, celui-ci adressé à tous les lecteurs du Crestois. On le leur doit par principe, car ce sont eux qui font vivre le journal. Mais, en 1984, ils furent plus que des acheteurs fidèles : ils ont été de vrais partenaires. Nous leur en serons toujours reconnaissants. Ainsi, dès 1984 arrivait-on à une diffusion de 3800 exemplaires qui allait continuer à progresser.
D’autres étapes techniques allaient être franchies. En 1987, l’introduction de la PAO (Publication Assisté par Ordinateur) et des premiers ordinateurs «Mac» équipés de logiciels de mise en page. Ils allaient offrir au journal comme à l’imprimerie une facilité et une rapidité appréciables.

Ce fut aussi l’arrivée en 1985 de Jacques Plan, conducteur expérimenté aux conseils précieux ; et en 1988, de Francis Fayard, féru d’informatique et de P.A.O. qui allait continuer à faire progresser cette nouvelle technique au sein de l’entreprise jusqu’à la création du site internet aujourd’hui. Jeanine Conin, façonnière, venait remplacer Christiane Jacquemin. Ce fut aussi l’arrivée d’Annie Liotard, en 1988, opératrice PAO du journal et trait d’union irremplaçable avec les correspondants, qui assure aussi la page «Sortir».
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En 1992, ce fut l’agrandissement, sur les derniers mètres de terrain derrière l’imprimerie pour abriter la nouvelle offset, qui permettait au journal d’agrandir son format, passant en septembre 1992 à celui qu’il connaît encore aujourd’hui. En 1993 Cécilia Boissy venait apporter ses talents graphiques. A son départ, c’était l’arrivée en 2001 de Benoît Chiron, aussi motivé et créatif. Au départ de Mme Conin, en 97, c’est Maria Jimenez, d’abord à mi-temps, puis seule après le départ d’Anne-Marie Raillon, qui prit avec sérieux la succession de ce secteur façonnage (finition des travaux d’imprimerie) avec le pliage et l’expédition du journal.
Côté administratif et comptable, Martine Moullet, qui, avec une grande rigueur et un engagement considérable, avait assuré seule ce secteur névralgique de l’entreprise pendant 15 ans, face au développement de l’activité, reçoit en 2000, le renfort apprécié de notre nouvelle secrétaire comptable saillansonne : Christine Cagnelle. Côté rédaction, en plus de collaborations ponctuelles, dont celle de l’ami Jean-Louis Brun pour divers articles sur l’histoire locale, notre collègue Joël Sylvestre apporta pendant des années un renfort précieux. Au rang des chroniqueurs et collaborateurs, citons Jean-Noël Couriol, historien de talent, tout comme Robert Serre aujourd’hui. Et Claude Amic, dont le billet «poil à gratter» du fameux Maki, depuis vingt ans, suscite autant de réactions. N’oublions pas les dessinateurs, occasionnels, ou attitrés comme Jacques Mourier, alias «M. tout le Monde». Quant à l’équipe de journalistes, elle s’est renforcée, d’abord avec l’arrivée en 1993 de «J.D.P.» Jean-Dominique Peyneau. Puis d’Alain Voreppe en 1997, reporter photographe tous terrains, connu de tout ce qui fait la vie locale et la connaissant tout autant.
 

ISSN 2669-736X - CPPAP 0326Y94145

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