Robert Plant - Lullaby and… (2014)
Cet album, sorti en 2014, se révèle d'une richesse incroyable au fil des écoutes.
Salut à tous, et bienvenue dans le choix du disquaire !
Nous avons déjà parlé en ces colonnes de Robert Plant il y a quelques temps, et vous avez été nombreux à venir me dire que vous aviez beaucoup apprécié “Carry fire”, l'album dont il était question. Et si nous n'allons évidemment pas passer en revue l'intégralité de la discographie de ce grand chanteur, je tenais néanmoins à vous parler de “Lullaby and… the ceaseless roar”, le grand frère de “Carry fire”, sorti deux ans plus tôt.
Il s'agissait d'une vraie évolution pour Robert Plant, en ce sens que c'était le premier album avec son groupe actuel, les Sensational Space Shifters, groupe qui contribue grandement au son de ces deux albums. Tout comme le précédent, cet opus se révèle d'une richesse incroyable au fil des écoutes.
Ce rock fortement imprégné de folk regorge d'influences variées, de la country à la musique irlandaise en passant par la musique médiévale et moyen-orientale. La qualité d'interprétation est phénoménale, tant par la diversité des instruments utilisés que par le talent avec lequel ils sont joués, sans parler de la voix éthérée du vocaliste, exceptionnelle.
Cette qualité générale se retrouve au service de compositions absolument remarquables de force évocatrice (citons “Embrace another fall”, quasi mystique et évoquant Dead can dance, la très délicate ballade “A stolen kiss”, remarquable de sensibilité, ou encore l'excellente “Up on the hollow hill”, perforée d'un solo de guitare habité).
Vous l'avez compris, Robert Plant tient, avec The sensational space shifters, ce qui est probablement son meilleur groupe depuis Led Zeppelin, et propose depuis des albums absolument indispensables.
Un autre très grand album à ajouter à la carrière d'un des plus grands vocalistes de l'histoire du rock.
Olivier Chapelotte, disquaire
à la FNAC d’Aouste-sur-Sye
Robert Plant
Lullaby and… the ceaseless roar (2014)
Disponible en CD et Vinyle
Article paru dans Le Crestois du 15 novembre 2019 dans le cahier Mag