Kindred : interview et vidéo exclusives !
Toujours à la recherche de nouveaux talents, nous vous présentons aujourd’hui les valentinois de Kindred, groupe de pop/rock français.
Il s’apprête à défendre son premier album, "L’autre moi", sur plusieurs scènes cet été, dont la première partie de Vitaa et Slimane le lundi 5 juillet à Montélimar.
Entretien exclusif avec Quentin (chant, guitare) et Lucas (chant, batterie, guitare).
Salut Quentin, salut Lucas ! Première question très classique : pouvez-vous vous présenter un peu pour nos lecteurs ?
Quentin : Eh bien, je m’appelle Quentin Mège, je suis musicien professionnel et également professeur de guitare et d’atelier à JAZZ ACTION VALENCE depuis 2014. Je mène donc avec mon frère le projet « Kindred », aventure musicale fraternelle qui mêle compositions originales et reprises arrangées. Je suis guitariste/chanteur au sein du groupe. J’ai commencé la guitare tardivement car je menais une vie plus "sportive" en évoluant notamment au pôle espoir de Chambéry en handball. La passion de la musique a fini par avoir raison de moi et après avoir travaillé en tant qu’éducateur sportif au sein du club Le Pouzin handball 07, j’ai décidé de me jeter corps et âmes dans cette magnifique aventure qu’est la musique! Je n’ai pas de formation particulière, j’ai appris seul.
Lucas : Moi je m'appelle Lucas Mège, je suis musicien professionnel, auteur-compositeur interprète, compositeur de musique à l'image et également formateur à Jazz Action Valence depuis 2011. Batteur de formation, j'ai suivi un cursus Jazz au conservatoire de Valence, et je me suis rapidement ouvert à la pratique d’autres instruments comme la guitare, le piano, la basse et le banjo.
D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours rêvé d'exercer ce métier, d'écrire, de composer et de monter sur scène. Aujourd'hui je vis pleinement ce rêve, notamment grâce à l'aventure Kindred, que je mène avec mon frère Quentin.
Quelle est la signification de ce nom énigmatique, "Kindred" ?
"kindred" signifie « lien de parenté » en anglais et puisque nous sommes frères, c’est tout trouvé ! D'autant que lorsque nous nous sommes posé la question du nom de notre groupe, nous souhaitions quelque chose de court et d’original mais ayant un sens. Mission accomplie !
On le voit, vous revendiquez votre lien de parenté. Comment est-ce de travailler entre frères, quels sont les avantages et les inconvénients ?
Nous n'y voyons pas vraiment d’inconvénients, nous voyons surtout qu’il n’y a pas de filtre. On ne passe pas par quatre chemin pour se dire les choses, là où parfois on aurait du mal à dire ce que l'on pense à une personne extérieure. Là, on est franc, quand il y a quelque chose qui ne plait pas on se le dit, et on avance. Cela apporte indéniablement une réelle efficacité dans le travail. Un autre avantage, c’est qu’il n’y a pas vraiment de questionnement sur l’avenir, nous savons qu’on aura toujours un projet ensemble. On peut donc se projeter beaucoup plus facilement, il n’y a pas de pression là-dessus. La chanson "L’autre moi", qui donne son titre à l’album, parle d’ailleurs de tout cela.
Votre premier album a été enregistré à l’automne 2019, juste avant la pandémie. Comment s’est passée la sortie, prévue pour le 16 Février 2020 ?
La sortie en elle-même s’est très bien déroulée. On voulait quelque chose qui nous ressemble, quelque chose de simple, de vrai, d’authentique. On a donc décidé de faire la sortie dans notre salle de répétition chez nos parents en Ardèche, aménagée pour l’occasion, avec nos proches. C’était un super moment ! L’après a été plus compliqué en effet puisqu’un mois plus tard on était confiné… Cela a donc été un vrai coup d’arrêt pour la sortie de l’album, ce qui, couplé à l’arrêt total des concerts, a malheureusement occulté la parution de notre premier effort. La réouverture des lieux de culture et le déconfinement nous redonnent l’opportunité de présenter le fruit de notre travail au public.
Groupe entre frères, sortie d’album à la maison, on sent que la famille est très importante pour vous.
C'est effectivement, au-delà de l'aspect frères, quelque chose de très important pour nous, et que nous assumons totalement. Le music business est quand même un métier dans lequel on s'expose beaucoup, surtout en débutant, et avoir un socle familial stable est rassurant. Nous savons que les membres de notre famille nous soutiennent complètement et que nous leur devons beaucoup. Nos parents, en particulier, ont toujours été très impliqués à tous les niveaux : hébergement, transport, restauration et même conception de décors !
Quelles sont vos influences musicales ?
Les influences sont multiples ! Pour le côté français, il y a Francis Cabrel, Maxime le forestier, Jean-Jacques Goldman, Daniel Balavoine, Renaud etc… Pour le coté anglophone, on citera volontiers Bruce Springsteen, John Mayer, Phil Collins, Coldplay, Neil Young, James Taylor, Bob Dylan, et bien d’autres ! On adore la musique et on écoute beaucoup de choses très différentes, du jazz, du rock, de la pop, du bluegrass, etc…
Sur l’album vous chantez alternativement en Français et en Anglais. Pourquoi ce choix ?
L’album est composé de 9 titres, 6 en français et 3 en anglais, mais nous le considérons comme un album de pop rock français. Il est important pour nous de chanter dans notre langue maternelle parce que nous accordons beaucoup d’importance aux textes et que nous tenons à ce que les auditeurs les comprennent. Les chansons en anglais servent ainsi de bonus, permettant de varier un peu les ambiances tout en rendant hommage aux artistes anglophones que nous apprécions. En espérant que cela puisse donner envie à l’auditeur de découvrir ces chanteurs.
De quoi traitent les textes de vos chansons, qu’est-ce qui vous inspire ?
Nos textes parlent des choses de la vie, de notre regard sur le monde. C’est le point de vue de citoyens lambda qui ressentent le besoin de s'exprimer, de donner leur point de vue sur le monde, sans prétention ni suffisance, mais avec beaucoup d’honnêteté et de sincérité.
Vous avez choisi de proposer une mini-série sur Youtube qui raconte la genèse de chaque chanson de l'album. Comment vous est venue cette idée, et quels sont les retours que vous avez eus ?
Oui, nous essayons d’être créatifs et innovants sur les réseaux sociaux. Nous tentons de faire vivre notre chaine YouTube avec du contenu divers : des compositions originales, des reprises en anglais ou en français, un making of de l'album, la mini-série sur l'album, et d'autres surprises encore !
L’idée de cette mini-série, c’est l’envie de refaire parler de l’album, de faire découvrir les morceaux à ceux qui ne l’auraient pas encore acheté ou écouté. Et puis c’était aussi pour nous un bon moment d’introspection ! La mini-série a bien été accueillie, nous avons eu beaucoup de retours positifs !
Maintenant que, semble-t’il, le plus dur est derrière nous et que les lieux culturels rouvrent peu à peu, quels sont vos projets pour 2021 ?
Retrouver la scène ! Le projet principal, c’est de redonner des concerts pour retrouver le public! Ensuite, il y a pas mal de chose que nous avons en tête, des collaborations dans le cadre de notre nouvelle rubrique « la cover partagé », et puis pas mal de création aussi ! D'ailleurs, une nouvelle chanson intitulée "Elle danse" est sortie le 8 juin, accompagnée d'un clip.
Y a-t-il un ou des artiste(s) ou un groupe(s) que vous aimeriez faire découvrir aux lecteurs du Crestois ?
Pour les grands artistes internationaux, nous citerions volontiers John Mayer, un très grand guitariste et chanteur peu connu en France, et James Taylor, lui aussi guitariste chanteur qui a un jeu très spécial.
Merci beaucoup à tous les deux pour vos réponses ! Je vous laisse le mot de la fin.
Merci au journal Le Crestois de nous donner la possibilité de nous exprimer, et merci aux lecteurs de nous avoir lus ! Nous vous accueillons chaleureusement dans la famille Kindred !
Propos recueillis par Olivier Chapelotte,
interview réalisée le 18/06/2021
Article publié dans Le Crestois du 2 juillet 2021