Notre région a, certes, soutenu M. Macron mais dans un fort climat d'abstention.

Nous voici donc, cette élection  présidentielle passée, dans une sorte de "troisième tour" devant nous avec les élections législatives. Et comme elles sont capitales autant pour le nouveau président que pour ceux qui ont été éliminés au premier tour et qui cherchent une revanche, il sera très intéressant de voir comment nous allons les vivre localement.

Le grand bouleversement que nous venons de vivre, le fait que notre troisième circonscription de la Drôme ait, comme à l'accoutumée pour les grands scrutins, voté à gauche, peuvent rebattre les cartes. Nous savons que M. Mariton ne se représente pas. Cela change bien des  choses car une élection législative se joue assurément sur une sympathie politique mais elle se joue aussi sur la notoriété des candidats, sur des éléments parfois irrationnels de proximité liés à des services rendus ou à des sourires au bon moment.

De ce  point de vue, il est très aventureux de ne raisonner qu'en fonction de la transposition des voix obtenues aux présidentielles sur le scrutin législatif. Evidemment, vu que M. Mariton préfére ne pas se lancer dans la bagarre, la physionomie de l'affaire est toute différente...
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La suite de cet article est à lire dans Le Crestois du 12 mai 2017