Un peu de changement à la rédaction du Crestois
Depuis le mois de janvier, la rédaction s’est réorganisée.
Il ne vous a pas échappé que, depuis le début de l’année, il y a eu un peu de changement au Crestois. Si certains s’en réjouissent, d’autres s’inquiètent de voir leur hebdomadaire favori prendre une allure parfois inattendue et toujours… surprenante.
Avant toute chose, rassurez-vous : Le Crestois reste Le Crestois, et le restera, on l’espère, pour encore un siècle ou deux. Après deux mois de « rodage », il est peut-être temps de vous expliquer comment la rédaction est désormais organisée.
Au 1er janvier, Jean-Baptiste Bourde m’a confié la rédaction en chef du journal, dont il se chargeait depuis début 2018. Il s’occupe désormais de la publicité et garde un œil sur le journal en tant que directeur de la publication. Il met par ailleurs, chaque semaine, ses talents de graphiste au service de ce beau titre de presse que lui ont légué ses aïeux pour vous concocter des unes détonantes. Le principe : interpeller le lecteur pour lui donner envie de lire le journal. Et tenter, autant que faire se peut, de vous faire travailler les muscles zygomatiques.
RETOUR SUR UNE COURONNE
La semaine passée, la une représentant le maire de Crest couronné, lunettes de soleil vissées sur le nez, a eu l’heur d’irriter un certain nombre de nos lecteurs qui ont, et c’est bien normal, tenu à nous faire part de leur exaspération de vive voix et sur les réseaux sociaux.
Pour éviter les quiproquos, réaffirmons ici une de nos valeurs fondamentales : au Crestois, nous croyons aux vertus de l’humour, cette arme pacifique diablement efficace pour désamorcer les tensions et dépasser les clivages qui minent trop souvent le débat public. La une de la semaine dernière s’inscrit dans cette tradition.
Si l’utilisation du symbole de la couronne associé à l’image Hervé Mariton n’est pas bien passée auprès de certains de ses soutiens, c’est peut-être, justement, parce que nous avons là touché une partie sensible de leur imaginaire. Associer l’image du maire au pouvoir absolu du roi, c’était, en quelque sorte et aux yeux de certains, commettre un crime de lèse-majesté… À ceux qui se sont faits plus royalistes que le roi en criant au scandale, nous préciserons en outre que la une en question n’a pas choqué outre mesure l’intéressé.
LES RUBRIQUES ET LES TRIBUNES
Cette parenthèse étant close, revenons en aux changements au Crestois. Nous disions donc que Jean-Baptiste, en roue libre et toujours inspiré, se charge des unes. Annie Liotard, l’indétrônable secrétaire de rédaction, fait le lien entre le journal et nos contributeurs bénévoles, répartis aux quatre coins de la vallée. Elle assemble les pages « Crest », « Dans la Vallée » et « Mag ». Autant dire, le gros du journal.
Corinne Lodier et Clément Chassot, les deux journalistes de la rédaction, se chargent quant à eux d’alimenter la rubrique « Actu » et de compléter les pages via des articles traités de manière professionnelle. Tous deux signent leurs papiers de leur nom dans les premières pages, puis de leurs initiales dans les pages suivantes (C.L et C.C).
Une large part du journal est en outre alimentée par les textes rédigés par des amis du Crestois. Outre les précieuses contributions de nos correspondants bénévoles, des « tribunes » sont désormais réunies dans une page dédiée, entre les « Actus » et les pages « Crest » (page 6 de cette édition). Bien entendu, ces textes n’engagent que ceux qui les écrivent et n’indiquent aucunement le positionnement du journal. Il s’agit d’offrir dans nos pages un espace de libre expression. Nous connaissons toujours le nom de leurs auteurs mais acceptons de publier leurs écrits sous pseudonyme, si la situation l’exige (personne publiquement exposée, contrainte par sa profession, etc.). Nous nous réservons le droit de refuser certains textes lorsqu’ils dépassent les bornes. Mais nous ne le faisons que très rarement, nos contributeurs étant quasi systématiquement soucieux de la qualité d’un débat public qu’ils souhaitent alimenter.
L’ÉTERNEL RETOUR DU MÊME
Une fois le journal « monté », c’est ensuite Milo Perez et Danièle Chaise qui ont la délicate et lourde mission d’en expurger les fautes d’orthographe. Leur absence lors de la préparation du précédent numéro n’aura d’ailleurs sans doute pas échappé aux plus pointilleux d’entre vous (les pompiers s’en souviendront)…
C’est ensuite Alexandre Guillemenet qui se charge de « rouler » le journal, c’est-à-dire, de l’imprimer, puis à Julien Hoareau d’en assembler minutieusement les pages. Vient ensuite le temps du « pliage » et de la mise sous pli, avec Joëlle, Fanny et Jean-Baptiste Bourde, assistés de Danièle, d’Annie, de Corinne, et de Clément. Fanny et Jean-Baptiste se chargent ensuite de livrer les journaux à la poste, pour nos abonnés (choyés le reste du temps par Annie et Sarah Guillemenet), puis de délivrer le précieux canard à nos revendeurs, aux quatre coins de la vallée.
La dernière étape revient enfin à Philippe Multeau, tête pensante et forçat du site lecrestois.fr, qui se charge, chaque jeudi, de le mettre à jour et d’animer notre page Facebook.
Et le vendredi matin, à la sortie du journal, c’est l’éternel recommencement et la préparation du journal de la semaine suivante…
Depuis début janvier, nous nous « rodons » à cette nouvelle organisation. Il nous est arrivé depuis, et il nous arrivera sans doute encore, de trébucher et de parfois pêcher, de-ci de-là. C’est que Le Crestois est un cheval fougueux dont il est parfois difficile de tenir la bride… Mais soyez assurés que nous nous efforçons, chaque semaine, d’abord d’être à l’heure dans vos boîtes aux lettres et chez vos marchands de journaux, et ensuite d’être à la hauteur de l’héritage de cette belle institution qui est, il faut en avoir conscience, une heureuse et rare exception dans le paysage de la presse hebdomadaire régionale.
Martin Chouraqui
Pour contacter la rédaction :
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Article publié dans Le Crestois du 26 février 2021
Un nouveau journaliste au Crestois
Clément Chassot nous a rejoints au début du mois de février
Certains d’entre vous ont peut-être remarqué qu’une nouvelle signature s’était glissée dans les colonnes du Crestois, depuis notre numéro 6277, en date du vendredi 5 février. Derrière les initiales « C.C » se cache Clément Chassot, qui a rejoint nos effectifs au début du mois.
Natif du petit village de Bonneval-sur-Arc, en Savoie, Clément a fait une partie de ses études supérieures dans la Drôme, à Valence, avant de rejoindre l’École de journalisme de Marseille, puis d’évoluer dans des rédactions du Sud-Est de la France. Il suffit de lire la page d’hommage rédigée par ses anciens collègues du Ravi (un mensuel marseillais) pour deviner la chance que nous avons de l’accueillir parmi nous.
Cornaqué par toute l’équipe, Clément découvre depuis un mois les joies et les beautés du pays crestois. Hélas pour lui, c’est pour l’heure sur un territoire confiné qu’il fait ses premiers pas dans la vallée de la Drôme. Vous aurez, le plus tôt sera le mieux, l’occasion de le croiser sur le terrain, lorsqu’enfin les festivités et les événements qui rendent notre vallée si agréable auront retrouvé droit de cité… Croisons les doigts, pour Clément comme pour nous tous, pour que cela arrive le plus rapidement possible.
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