AstraZeneca fait dérailler la campagne vaccinale
Dans la vallée aussi, la campagne est suspendue à la décision de l'Agence européenne du médicament, qui devait se prononcer jeudi 18 mars.
Un (gros) couac de plus. Lundi 15 mars, il est presque 17h à la pharmacie centrale de Crest quand les officines sont autorisées à injecter des doses du vaccin d'AstraZeneca. La pharmacienne titulaire, Géraldine Favre, est passablement énervée : « Macron vient de suspendre le vaccin AstraZeneca ! ». « C'est une blague ? », lui lance une collègue. Comme beaucoup, c'est par une alerte sur son téléphone qu'elle a appris la nouvelle. Elle vient pourtant de vacciner cinq personnes dans l’après-midi. « Je me sens mal, j'ai un peu l'impression d'être prise pour une imbécile. Ils n'auraient pas pu prendre la décision hier soir ou ce matin ? »
Christian, 64 ans et atteint d’une comorbidité, est venu recevoir sa première dose..
Article publié dans Le Crestois du 19 mars 2021
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