OVNI(s), la bande originale
Une pop rétro-futuriste mélodique de très grande qualité pour une bande originale de série franchement enthousiasmante.
Salut à tous, et bienvenue dans le choix du disquaire !
Il y a peu, nous avons parlé d’OVNI(s), une excellente série télé française, et nous avions évoqué la bande originale. Mais cette bande originale mérite bien qu'on développe un peu plus avant ses qualités, et celles de son compositeur, le français William Rezé, plus connu sous le nom de Thylacine.
Pas encore trentenaire, cet Angevin passé par la musique classique avant de tomber dans l’electro aime brasser les influences et les genres, métissant régulièrement sa musique avec des éléments glanés pendant ses longs voyages (Transsiberian, composé dans le train du même nom, ou les deux "Roads", enregistrés dans une caravane pendant un autre périple). Bref, un artiste à la fois complet et innovant, mais qui n’était pas né en 1978, époque où se passe la série OVNI(s).
Toutes ces précisions sont utiles pour se rendre compte de la qualité de la copie qu’a rendue Thylacine, car à l’écoute de cette bande originale, on est immédiatement plongé dans cette période fin 70 / début 80, quand le disco s’essoufflait un peu, laissant de l’espace pour l’éclosion d’un genre nouveau : la musique électronique.
Intéressant de noter qu’en plus des compositions originales de Thylacine, on trouve également des morceaux d’époque de pionniers du genre comme Jean-Michel Jarre et Tangerine Dreams.
Enregistrée sur des synthétiseurs originaux de cette époque, la musique réussi à trouver le parfait équilibre entre ambiance 70’s et son moderne, pour un résultat rappelant régulièrement, outre les influences précitées, les musiques de dessins animés des années 80.
Une pop rétro-futuriste mélodique de très grande qualité pour une bande originale franchement enthousiasmante, à l’image de la série dont elle est la parfaite mise en son.
Incontournable !
Olivier Chapelotte
Disquaire à la Fnac de Crest
OVNI(s) - Bande originale de la série (2021)
Thylacine
Disponible en Vinyle et CD
Article publié dans Le Crestois du 2 avril 2021