« Nous savions bien que nous ne reviendrions pas »
Il y a soixante ans, ils quittaient l’Algérie pour rejoindre Crest.
Le Crestois commémore les 60 ans de la signature des accords d’Évian, le 18 mars 1962, par une série d’entretiens avec des rapatriés d’Algérie qui vivent aujourd’hui dans la vallée de la Drôme.
Cette semaine, ce sont les jumelles Chaise (dont Joëlle, épouse Bourde, à qui appartient une partie du capital du Crestois) et leur tante, Paule Mercadal, qui replongent dans leurs souvenirs.
La veille de notre rencontre, Paule Mercadal a couché quelques notes sur papier pour « se refaire un topo ». Elle n’a pas bien dormi non plus, selon sa nièce Joëlle Bourde. Brasser les souvenirs de cette période trouble, le déracinement de l’Algérie vers la France, n’est jamais agréable.
Réunies dans l’appartement crestois de « tata », elles sont bientôt rejointes par la soeur jumelle de Joëlle, Danièle Chaise-Perez. Toutes trois ont quitté Alger en 1962 pour venir se réfugier à Crest. Paule a aujourd’hui presque 93 ans...
Article publié dans Le Crestois du 18 mars 2022
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